La
troisième, il est bien possible que ce soit ma préférée à moi. Je la trouve à
la fois tendre et pleine d'ironie. Elle marie les souvenirs des contes de la
petite enfance, et l'apprentissage des langues étrangères, à l'adolescence. La
fable est en français, mais, pour vous aider, je précise que la moralité
s'exprime dans la langue chère à William Shakespeare.
Les bons contes…
L'ami
Perrault, dans bien des contes
A
travesti la vérité
Pour
nous procurer sans mécomptes
De
la matière à faire rêver.
Ainsi,
Cendrillon la fragile
Ne
fut par le prince épousée !
Car
il n'était pas débile
Et
comptait seulement la sauter.
Mais
la belle était trop farouche
Et
fit comprendre à l'impudent
Que
l'on n'embrassait pas sa bouche
Sans
passer à l'autel avant !
Le
prince, oubliant sa partie de baise
Se
contenta de la chausser,
Louant
l'élégance de son pied,
Mais
il le fit en langue anglaise !
Moralité
What
a fair foot !
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