Allez,
je vous livre mon dernier "à la manière de Prévert". J'ai dit plus
tôt combien j'aimais le personnage, autant pour certains de ses textes,
éblouissants, que pour la capacité qu'il avait à se foutre de la gueule du
monde. C'est ce dernier trait que je pastiche ici. Les Renault y remplacent les
Louis… On ne va pas faire toute une histoire pour un bête prénom… D'autant que Renault se prénommait Louis, alors...
Le salon de l'auto
Un
Deux
Trois
Nous allons au bois
Mais à pied
Ce n'est pas commencé
Renault quatre
Une libellule à quatre ailes
Renault cinq
Allez, du balai la sorcière.
Renault six
La bétaillère
Renault huit
La préférée d'Amédée, qui lui bâtit un Gordinid.
Renault neuf
Passe en vedette américaine
Renault dix
La huit qu'aurait grandi, mais plus c'est grand plus
c'est bête
Renault onze
Sur une sole carrelet, son turbot n'a pas fait de
plie, il tombe à plat
Renault douze
Billet retour pour l'Algérie
Renault quatorze
C'est un fruit qu'on fit, mais la poire est à
l'intérieur
Renault quinze
Coupé dans son élan
Renault seize
Familiale ! Hayons enfants de la régi-i-e,
Renault dix-sept
la quinze du seizième
Renault dix-huit.
Une douze et demie
Renault dix-neuf
Ronde comme un œuf
Renault vingt
Un joli petit cru
Renault vingt-et-un
Son nez eut été plus court…
Renault vingt-cinq
Et Renault trente
Et alors sept, treize, vingt-deux, vingt-trois,
vingt-quatre
Vingt-six, vingt-sept, vingt-huit, vingt-neuf.
Ils sentent des pieds, ces numéros
Pour avoir été oubliés ?
C'est vrai, quoi, tous ces trous, ça fait…
Désordre
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