Bien.
Depuis le début de ce blog, vous avez eu le droit à seize fables pour vous
entraîner. Je pense donc que vous êtes assez aguerris pour tenter de trouver
celle-ci. Il s'agit du début d'une chanson de variété qui fut, en son temps, un
tube de l'été.
Il était chevalier, sa lignée était belle.
Aussi loin qu'ils pouvaient remonter les années,
Les savants retrouvaient plusieurs de ses aînés
Traînant leur attirail dessus leur haridelle.
Nul ne pouvait, du coup, médire de ce seigneur,
Qui avait ses entrées jusques auprès du roi.
Et pourtant ce jeune homme, beau, courageux et
droit,
Savait également dispenser sa sueur.
Bien souvent on le vit se mêler aux manants.
Aider les ouvriers, aider les paysans,
Comme cette fois où, laissant choir son épée,
Il prêta son concours à quelque charpentier.
Le quidam était seul, et ne pouvait donc pas
Et tenir un étai, et fixer un chevron.
Le chevalier, fort simple, prit l'étai, le cala.
L'artisan termina l'ouvrage pour de bon.
Moralité
Dans
ses mains, tenant tout l'étai, l'épée nue dans le sable…
Taratata
! Ce n'est pas ma faute si vous n'avez pas trouvé. Moi, je fais ce que je veux,
c'est mon blog!
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