La
deuxième est, je crois, l'une des préférées de ma chère épouse, qui me sert de
goûteuse. Elle peut, par conséquent, être lue au sein du cercle de famille. Évitez
quand même les grenouilles de bénitier, si vous en connaissez. Elles
s'enflamment parfois pour des broutilles. C'en est une.
Au temps béni des
colonies
Les
colons qui vivaient sur les terres d'Indochine
Traitaient
leurs serviteurs natifs de la contrée
Tout
comme des esclaves, bons à être exploités,
Mais
craignaient néanmoins que, de la discipline,
Ils
ne supportent pas les règles trop ardues.
Pour
faire contrepoids à ces lourdes contraintes
Ils
ont initié à la vie de nos saintes
L'autochtone
insoucieux, alors, de son salut.
Ils
lui ont enseigné les paroles sacrées
Des
plus beaux de leurs chants, et aussi leurs prières,
Ces
textes magnifiques que prononçaient nos pères,
Et
que, sans les comprendre, il sut vite ânonner.
Dès
le lever du jour, on pouvait lors entendre
Les
pieds dans la rizière chanter les paysans.
Ils
étaient peu payés, mais paraissaient contents
De
rendre grâce aux ciel par ces paroles tendres
Moralité
Ils ont
mis les serfs viets à l'Ave !
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