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dimanche 4 novembre 2012

La musique des mots




Après une courte pause dominicale, je vous propose de trouver les moralités de trois petites fables (à raison d'une par jour, quand même... Évitons tout risque d'indigestion). Il s'agit de musique, dans les trois cas, ce qui vous permettra de constater qu'en la matière, j'ai des goûts éclectiques. La première a déjà beaucoup servi. Je ne m'attribue que la paternité du poème, la moralité relève du domaine public. 



Musique Classique

Dans ce café planté au bord d'un vieux terril
Deux garçons assuraient à leur tour le service.
Des deux le grand était un vrai sac à malices,
Quand le petit était juste mieux que débile.

D'ailleurs le grand, qui n'appréciait que très peu
L'idée de se lever toujours au point du jour,
Avait confié à l'autre grâce à un beau discours
La mission d'assurer l'ouverture du lieu.

Chaque matin, avant le chant du premier coq,
Le petit homme œuvrait dedans l'estaminet.
Jamais client ne l'entendit revendiquer.
Il était, de l'horaire, le serviteur ad hoc.

Moralité

Le con sert tôt, en sol mineur…
 

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