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jeudi 22 novembre 2012

gourmande



… Bon, pour faire passer la pilule, je vous remets une série de trois fablounettes (sur trois jours, faut quand même pas pousser). Comme d'habitude, vous essayez de deviner sans tricher, d'ac ? Pour vous aider, il faut trouver des sentences de la vie ordinaire, et qui cachent un double sens. La première, un peu osée, sans doute, n'est pas de moi. Je l'ai entendue, la première fois, dans la bouche pulpeuse d'une accorte actrice française dont je tairais le nom, par respect pour ses parents, monsieur et madame Genest, que je salue. Je me suis contenté d'en écrire le poème d'introduction.


A l'affût

La pie, sur son perchoir, l'œil luisant de plaisir,
Observait, sans bouger, une grasse chenille.
De toute la journée elle n'avait vu s'offrir
Un met si délicat perché sur sa brindille.
D'un coup, elle s'envola, et plongea sur la proie
Rêvant de la gober du premier coup de bec !
Mais c'était sans compter sur un coup de noroît
Qui fit tomber le brin, et la chenille avec !

Moralité

Ah, le bel appât que la pie n'happa pas !




Nanar est plié en deux, et refuse d'entendre Pioupiou expliquer que la "h" du verbe happer étant aspirée, il eut fallu écrire "ne happa pas". Il n'a pas tort, Pioupiou, il faut s'imposer une forme de discipline. Mais en rater un comme ça, c'eut été dommage.

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