J'ai
le sentiment que vous avez besoin de revenir à quelque chose de plus léger. Un
petit pastiche, peut-être. Connaissez-vous Lamartine ? Voilà bien un grand
romantique, qui fit frissonner les donzelles pendant des générations. Je suis
persuadé qu'aujourd'hui encore, il est possible d'emballer sur le Lac, et pas
seulement du côté de Genève… Je suis jaloux de l'aura des romantiques, alors,
je me venge.
Le lac
Ainsi,
toujours poussé par cet aréopage,
Dans
la consommation, emportés sans retour,
Ne
pourrons-nous jamais sans user de courage
Bronzer
nus un seul jour ?
Ô
lac ! L'été appelle sur le bord de ton flot
Quantité
d'estivants qui rêvent de dorer
Aux
rayons de Phébus l'ensemble de leur peau
Sans
se ruiner.
Ce
n'est qu'un rêve hélas ! Et à tous en il coûte
Plus
que la peau des fesses avant qu'elle soit rougie.
La
main au portefeuille, il faut, coûte que coûte
Acheter
les produits.
Car
tes berges sournoises constituent sans le dire,
Grâce
à l'herbe, grâce à l'eau, et grâce à la chaleur,
L'habitat
idéal d'un peuple de vampires
Qui
ciblent à l'odeur.
Ô
taon, suspend ton vol, et vous autres moustiques
Suspendez
vos assauts.
Laissez-nous
savourer, sans trop d'antiseptiques,
Le
soleil sur la peau.
Assez
de malheureux, ici-bas, se gratouillent.
Laissez
les respirer !
Qu'enfin
ils puissent cesser de se gratter les c…
Pour
simplement bronzer.
Avouez
qu'après ça, on pose un autre regard sur ces petits chevelus maigrichons, qui
accaparent l'intérêt des demoiselles en produisant de l'alexandrin comme moi
des histoires drôles ! Bien fait !
Bonne journée ...
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