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lundi 29 octobre 2012

La Laque de Martine ?



J'ai le sentiment que vous avez besoin de revenir à quelque chose de plus léger. Un petit pastiche, peut-être. Connaissez-vous Lamartine ? Voilà bien un grand romantique, qui fit frissonner les donzelles pendant des générations. Je suis persuadé qu'aujourd'hui encore, il est possible d'emballer sur le Lac, et pas seulement du côté de Genève… Je suis jaloux de l'aura des romantiques, alors, je me venge.

Le lac
Ainsi, toujours poussé par cet aréopage,
Dans la consommation, emportés sans retour,
Ne pourrons-nous jamais sans user de courage
Bronzer nus un seul jour ?

Ô lac ! L'été appelle sur le bord de ton flot
Quantité d'estivants qui rêvent de dorer
Aux rayons de Phébus l'ensemble de leur peau
Sans se ruiner.

Ce n'est qu'un rêve hélas ! Et à tous en il coûte
Plus que la peau des fesses avant qu'elle soit rougie.
La main au portefeuille, il faut, coûte que coûte
Acheter les produits.

Car tes berges sournoises constituent sans le dire,
Grâce à l'herbe, grâce à l'eau, et grâce à la chaleur,
L'habitat idéal d'un peuple de vampires
Qui ciblent à l'odeur.

Ô taon, suspend ton vol, et vous autres moustiques
Suspendez vos assauts.
Laissez-nous savourer, sans trop d'antiseptiques,
Le soleil sur la peau.

Assez de malheureux, ici-bas, se gratouillent.
Laissez les respirer !
Qu'enfin ils puissent cesser de se gratter les c…
Pour simplement bronzer.



Avouez qu'après ça, on pose un autre regard sur ces petits chevelus maigrichons, qui accaparent l'intérêt des demoiselles en produisant de l'alexandrin comme moi des histoires drôles ! Bien fait ! 

Bonne journée ...

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