Ah,
je vous avais prévenus. Je me permets tout. Pas de règles, pas de limites…
Comme me le rappelait il y a quelques années un vieux prêtre anarchiste :
"Ni maître, ni maître…"
Qu'est-ce
qui pourrait vous faire plaisir, maintenant. Lassés des rimes ? D'accord, va
pour une respiration… prosaïque. Je suggère que nous nous penchions sur :
L'origine de la Définition de "Mots Croisés"
C'est fou le nombre de personnes qui tombent dans
le panneau dès qu'on le leur présente (le panneau, pas le roi de Norvège !).
Ainsi, en matière de "mots croisés", il semblerait, selon des sources
informées, que la quasi-totalité des gens, y compris parmi les cruciverbistes
les plus acharnés, sont persuadés que ce jeu s'appelle ainsi sous prétexte que,
de temps en temps, et de manière fortuite, il arrive que des mots placés
horizontalement, et se lisant de gauche à droite (dans le monde occidental)
croisassent des mots écrits verticalement, et se lisant de haut en bas
(toujours de par chez nous. Les Arabes et les Chinois font autrement, mais ça
n'est pas le sujet du jour). Faut-il être naïf, et ignorant des dérives de la
langue au cours des siècles, pour se contenter d'une si élémentaire
explication. Les choses se doivent d'être bien plus complexes, sans quoi elle
n'ont aucun intérêt. En ce qui concerne les "mots croisés", donc, et
vous noterez que nous utilisons systématiquement les guillemets pour user de cette
expression, il faut, pour en déterminer l'origine, remonter aux... croisades !
Et oui, maintenant qu'on vous l'a dit, ça paraît évident.
Or donc, à l'époque, les nobles chevaliers, qui en
avaient plus que ras le heaume de se mettre sur la figure entre voisins,
décidèrent -soi-disant que c'est le Pape qui leur avait demandé- de cadenasser
leur épouse pour s'organiser une petite virée entre potes au pays du soleil.
Arrivés là-bas, ils ont découvert les orientales, qui sont des sortes de filles
qui dansent avec leur ventre aussi bien qu'avec leurs pieds. Et ils ont décidé
d'apprendre à leur tour cet art subtil, dans le but de l'enseigner à leurs
épouses au retour. Seulement, il y a eu des dommages collatéraux. Il faut dire,
en effet, que l'utilisation du préservatif ne s'était pas encore répandue hors
des Iles britanniques, lieu présupposé de leur invention, à cette époque. Les
chevaliers attrapèrent donc certaine maladie que ma mère ne veut pas que je
cite ici, et ma femme c'est pareil, et ma fille ne sait pas encore ce que c'est
(enfin, j'espère). Comme la pénicilline n'avait pas été inventée, ils étaient
salement emmouscaillés, si vous me pardonnez l'expression. Y en a même qui en
sont morts... Mais pas tous. Certains, une fois passée la période critique,
retrouvaient peu à peu leurs esprits. Alors, les docteurs et les infirmières de
l'époque, pour les faire patienter en attendant leur complète guérison, (parce
que, c'est pas pour dire, mais c'est plutôt remuant, un chevalier), leurs
donnaient plein de jeux avec des lettres et des chiffres, vu que, comme ils
étaient nobles, ils savaient à peu près lire et compter... Et c'est de là que
vient l'expression devenue fameuse, bien que déformée, qu'il convient d'écrire
: "des finitions de maux croisés", et qui désigne donc la
convalescence des chevaliers chrétiens. Et si ça ne vous en bouche pas un coin,
c'est que vous n'en avez plus à boucher.
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