Les deux fables postées hier sont élémentaires, et ne nécessitent pas d'aide au déchiffrage. Plus
loin, il sera peut être utile que je vous donne quelques indices. Mais
poursuivons ensemble notre promenade au cœur des poésies dénaturées et des jeux
de mots stupides dont j'aimerais vous faire partager le goût. Connaissez-vous
le haïku ? Il s'agit de cet art japonais qui consiste à comprimer l'expression
poétique en trois vers très courts. Une forme orientale de substantifique
moelle quoi. Sauf que chez moi, quand se présente le haïku, si Pioupiou jouit,
déjà, de l'élévation de pensée proposée, Nanar, qui aime la phonétique, et entend donc "aïe-cul" a
forcément le fondement qui le démange. Ça peut donner ceci, par exemple
Fièvre
Pas de
vaseline
Le
thermomètre me chagrine
Je
sais, je sais, il n'était pas nécessaire. Mais il m'est tellement difficile de
résister. Ce n'est pas ma faute, que voulez-vous, entre Pioupiou et Nanar, le
choix est souvent vite fait. Franchement, en me regardant droit dans les yeux,
combien d'entre vous peuvent affirmer, sans rougir, préférer être raisonnable au premier rang
en levant la main à chaque question du prof plutôt que chahuter au fond de la classe avec le cancre de service
? Hein ? Franchement ? … Tout ça ! Je vous plains…
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